La prévention du risque infectieux est une priorité en EHPAD, où les résidents présentent souvent une santé fragile et un système immunitaire affaibli. Entre les soins quotidiens, la proximité des résidents et les allées et venues de visiteurs ou d’intervenants extérieurs, le risque d’infections associées aux soins (IAS) est bien réel. En France, la prévalence des IAS en EHPAD est estimée entre 4 et 11 % selon les études (source : Fiches pratiques CCLIN - Maîtrise du risque infectieux en EHPAD, 2011). Face à cet enjeu, quelles sont les bonnes pratiques à mettre en œuvre ? Quels outils permettent aujourd’hui de renforcer la sécurité sanitaire tout en soulageant le personnel ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article. 1. Le contexte : pourquoi un tel risque en EHPAD ? Les EHPAD accueillent une population particulièrement vulnérable, souvent atteinte de pathologies chroniques et soumise à de nombreux soins. La vie en collectivité et la promiscuité renforcent les risques de transmission de bactéries, virus et champignons. Certaines infections sont particulièrement fréquentes :
2. Les piliers de la prévention du risque infectieux A. Une organisation structurée La lutte contre les infections ne peut reposer sur les seuls réflexes individuels. Elle nécessite une stratégie claire, impliquant :
B. L’hygiène des mains : un geste simple, vital L’hygiène des mains est le geste barrière numéro un. Elle doit être rigoureusement respectée :
C. Précautions standard et complémentaires Les précautions standard (port de gants, masques, blouses selon les soins) s’appliquent à tous les résidents, quelles que soient leurs pathologies. En cas d’infections avérées ou suspectées, des précautions complémentaires (contact, gouttelettes, air) sont mises en place pour limiter la propagation. D. Gestion de l’environnement et du matériel : l’exemple des laveurs-désinfecteurs LUERIS La désinfection de l’environnement et des dispositifs médicaux est une composante centrale. Si les locaux, le linge ou les circuits propres/sales sont souvent bien encadrés, le traitement des aides techniques reste un point faible dans de nombreux établissements. Les limites du nettoyage manuel Les fauteuils roulants, chaises garde-robe ou matelas anti-escarres sont utilisés quotidiennement par les résidents. Leur nettoyage manuel est :
LUERIS propose des laveurs-désinfecteurs automatisés pour les aides techniques. Ces dispositifs, certifiés CE et conformes à la norme ISO 15883, garantissent un traitement fiable, traçable et validé. Parmi les atouts de cette solution :
3. Les soins à risque : renforcer la vigilance Les soins invasifs (sondages, pansements, perfusions...) sont des portes d’entrée potentielles pour les infections. Chaque geste doit s’accompagner de :
4. Former et sensibiliser : un engagement collectif La formation initiale et continue des professionnels est le socle de toute démarche de prévention :
La maîtrise du risque infectieux en EHPAD repose sur une approche globale, allant de la formation à la gestion de l’environnement, en passant par l’hygiène quotidienne et l’organisation des soins. Les laveurs-désinfecteurs LUERIS représentent une avancée significative dans la gestion des dispositifs médicaux réutilisables. Fiables, sécurisés et économiques, ils permettent de franchir un cap dans la qualité des soins et la sécurité du personnel. 🔍 Pour aller plus loin :
L’essor de l’économie circulaire dans le secteur médical implique l’usage croissant de pièces reconditionnées. Mais dans un domaine aussi sensible que celui des dispositifs médicaux, la sécurité des patients reste la priorité absolue. Les professionnels de santé doivent pouvoir faire confiance à ces composants tout en répondant à leurs obligations réglementaires. Voici les bonnes pratiques pour utiliser ces pièces en toute sécurité – et le rôle clé que joue LUERIS dans cette démarche.
1. La réglementation encadre strictement l’usage des pièces reconditionnées. Le décret n° 2021-1683, complété par le décret 2025-247, autorise la réutilisation de pièces détachées issues de dispositifs médicaux, à condition que :
2. Évaluer la sécurité d’une pièce reconditionnée : les critères clés. Avant d’utiliser une pièce reconditionnée, vous devez vérifier :
3. LUERIS : l’outil de confiance des professionnels de santé LUERIS permet aux prestataires de santé et aux centres de reconditionnement de garantir une désinfection standardisée, adaptée au type de matériau (textile, métal, plastique, électronique) 4. Rassurer le patient grâce à la transparence. Le patient ou son représentant a le droit :
Les pièces reconditionnées sont une réponse responsable aux enjeux économiques et environnementaux du secteur médical. À condition d’être désinfectées, tracées et documentées, elles peuvent être utilisées en toute sécurité. Avec LUERIS, les professionnels disposent d’un véritable outil qualité pour sécuriser leurs pratiques, rassurer les prescripteurs et renforcer la confiance du patient. Vous préparez un audit de certification pour votre centre de reconditionnement de dispositifs médicaux ? Vous avez raison d’anticiper : la conformité à la réglementation et aux normes (notamment NF S97-414) est désormais une condition essentielle pour exercer. Entre désinfection, traçabilité, procédures qualité et archivage, de nombreux critères sont évalués. Voici une check-list pratique pour réussir votre audit – et comment LUERIS peut vous y aider.
1. Avant l’audit : constituer votre dossier qualitéLes organismes certificateurs exigent un dossier complet comportant :
2. Sur site : organiser vos zones et flux logistiques. L’audit comprendra une inspection physique de vos locaux :
3. Pendant l’audit : démontrer la maîtrise du processus. L’auditeur peut vous poser des questions sur :
4. Après l’audit : corriger ou valoriser. Selon les résultats :
Un audit qualité réussi repose autant sur votre organisation que sur vos outils. En automatisant et en standardisant la désinfection, LUERIS devient un partenaire clé pour obtenir et conserver votre certification. Préparez-vous avec rigueur, gagnez du temps… et montrez que votre structure est à la hauteur des enjeux réglementaires. Dès 2025, seuls les centres certifiés seront autorisés à remettre en bon état d’usage les dispositifs médicaux à usage individuel. Cette certification devient un prérequis réglementaire pour poursuivre l’activité dans le cadre de l’économie circulaire. Quels sont les critères à respecter ? Combien de temps prend la procédure ? Comment se préparer ? Et comment LUERIS peut faciliter cette transition ? On vous explique tout.
1. Une obligation imposée par le décret 2025-247. Le décret fixe un cadre strict pour le reconditionnement :
2. Quelles sont les étapes de certification ? Voici le parcours type pour obtenir la certification :
3. LUERIS, un allié stratégique dans votre démarche qualité. LUERIS répond à plusieurs exigences de la certification. Check-list express avec LUERIS, avant l’audit, pensez à :
La certification des centres de reconditionnement est une exigence réglementaire mais aussi une formidable opportunité de structurer ses pratiques, d’améliorer la qualité de service et d’inspirer la confiance. LUERIS est plus qu’un outil : c’est un partenaire stratégique pour sécuriser vos opérations, réussir votre audit et renforcer votre crédibilité sur le marché du dispositif médical reconditionné. Depuis l’entrée en vigueur des réformes sur l’économie circulaire appliquées aux dispositifs médicaux, les professionnels doivent proposer, chaque fois que possible, des pièces issues de l’économie circulaire. Mais quelles sont exactement les pièces concernées ? Dans quelles conditions peut-on les utiliser ? Et quels sont les droits du patient dans ce processus ? Cet article fait le point sur les obligations légales et les outils indispensables pour s’y conformer, notamment grâce à LUERIS.
1. Quelles pièces doivent être proposées en version reconditionnée ? Le décret n° 2021-1683 fixe la liste des composants pour lesquels une alternative reconditionnée doit être proposée, sous conditions :
2. Conditions de réutilisation : conformité et sécurité avant tout. Pour être utilisée, une pièce reconditionnée doit :
3. Le patient a un droit de choix… et un droit à l’information. Le patient ou bénéficiaire du matériel a le droit de choisir entre une pièce neuve ou reconditionnée, dès lors que cette dernière est disponible. Le professionnel doit :
La remise en état d’usage est une pratique encadrée et réglementée, qui s’inscrit pleinement dans une logique de santé durable. Pour les centres de reconditionnement et les réparateurs, cela implique des obligations nouvelles… mais aussi des opportunités. Avec LUERIS, vous avez tous les outils en main pour proposer des pièces reconditionnées en toute conformité, en toute sécurité, et en toute transparence. Depuis 2022, la réglementation interdit l’usage de certaines expressions jugées trompeuses dans la vente ou la remise en service de produits reconditionnés, y compris dans le secteur médical. En tête de liste : les termes “comme neuf”, “à neuf”, ou encore “état neuf”. Ces mots, bien qu’engageants, sont désormais proscrits. Pourquoi cette interdiction ? Quelles expressions sont autorisées ? Et comment LUERIS peut-il vous aider à rester conforme ? Voici ce qu’il faut retenir.
1. Pourquoi ces termes sont-ils interdits ?Le décret n° 2022-190 vise à protéger le consommateur en évitant toute confusion entre un produit reconditionné et un produit neuf. Il interdit formellement les mentions :
2. Quelles expressions sont autorisées ? Les professionnels peuvent utiliser les termes suivants sous conditions :
3. LUERIS : la preuve documentaire pour sécuriser votre discours Pour utiliser légalement le terme “reconditionné”, vous devez pouvoir démontrer que le produit a subi :
4. Bonnes pratiques pour une communication conforme
Dans un environnement réglementaire de plus en plus exigeant, les mots comptent. Grâce à LUERIS, vous disposez de preuves solides pour justifier l’usage du terme “reconditionné” et garantir une communication 100 % conforme. Transparence, rigueur et fiabilité : trois atouts essentiels pour rester crédible auprès de vos clients et partenaires. La réutilisation de dispositifs médicaux prend un tournant décisif avec l’entrée en vigueur du décret n° 2025-247. Ce texte précise les conditions dans lesquelles les dispositifs médicaux à usage individuel peuvent être remis en bon état d’usage et redistribués à d’autres patients. Certification, traçabilité, durée d’usage, désinfection… tout est désormais encadré. Tour d’horizon des obligations et solutions pratiques.
1. Une définition officielle de la remise en bon état d’usage. Selon l’article R. 5212-44 du Code de la santé publique, la remise en bon état d’usage correspond à :
2. Centres ou professionnels : la certification devient obligatoire. À partir de mars 2025, seuls les centres ou professionnels certifiés peuvent effectuer ces opérations :
3. Traçabilité nationale et durée d’usage limitée. Le dispositif remis en état doit être :
4. LUERIS : la solution idéale pour répondre à ces exigences. LUERIS permet aux centres de se mettre en conformité avec le décret 2025-247. Le décret 2025-247 structure enfin un cadre sécurisé pour le reconditionnement des dispositifs médicaux. LUERIS accompagne les professionnels à chaque étape : de la désinfection à la traçabilité, en passant par la certification. Adopter LUERIS, c’est transformer une contrainte réglementaire en avantage opérationnel et concurrentiel. Le décret n° 2025-247 marque un tournant pour les professionnels de santé technique. À partir de 2025, seuls les centres ou professionnels certifiés seront autorisés à réaliser la remise en bon état d’usage de dispositifs médicaux à usage individuel. Une phase transitoire de 18 mois a été instaurée, mais l’anticipation est de rigueur. Voici pourquoi il est essentiel de commencer votre démarche de certification dès aujourd’hui – et comment LUERIS peut vous y aider.
1. Certification obligatoire : une échéance à ne pas manquer. À compter de septembre 2026, la remise en bon état d’usage d’un dispositif médical (fauteuil roulant, verticalisateur, lit médicalisé, etc.) ne pourra être effectuée que par un centre certifié. Cette certification est délivrée pour 4 ans par un organisme accrédité (COFRAC ou équivalent), sur la base :
2. Se certifier tôt : les avantages à ne pas négliger. Plutôt que d’attendre la dernière minute, les professionnels ont tout intérêt à anticiper :
3. LUERIS : un levier pour réussir sa certification. LUERIS est un atout stratégique pour les centres qui souhaitent structurer leur activité en vue d’un audit de certification :
Obtenir sa certification n’est pas seulement une obligation réglementaire : c’est un gage de professionnalisme, de transparence et de qualité. Grâce à LUERIS, les centres de reconditionnement peuvent se mettre en conformité plus rapidement, tout en sécurisant leurs processus et en préparant leurs audits en toute sérénité. Le fauteuil roulant est l’un des dispositifs médicaux les plus concernés par l’économie circulaire. En France, la réglementation impose désormais aux réparateurs de proposer des pièces reconditionnées lorsqu’elles sont disponibles et sûres. Quelles sont les pièces concernées ? Comment garantir leur sécurité et leur propreté ? Et pourquoi les appareils LUERIS sont des outils essentiels dans ce processus ? On vous explique tout.
1. Liste des pièces concernées par la réglementation. Le décret n° 2021-1683 définit une série de composants de fauteuil roulant pour lesquels une version reconditionnée doit être proposée si elle existe. Il s’agit notamment de :
2. Conditions d’utilisation de ces pièces. Pour qu’une pièce soit éligible à la réutilisation, elle doit :
3. LUERIS : désinfection et traçabilité pièce par pièce. LUERIS est une solution conçue pour traiter chaque composant de fauteuil roulant selon un protocole validé. 4. Sécuriser la remise en état grâce à LUERIS. Avec LUERIS, les prestataires peuvent :
Le fauteuil roulant est bien plus qu’un simple équipement : c’est un outil d’autonomie. Chaque pièce qui le compose doit être fiable, propre et conforme aux exigences sanitaires. Grâce à LUERIS, les professionnels peuvent intégrer les pièces reconditionnées dans leur activité en toute sécurité, tout en répondant aux nouvelles obligations légales. Depuis 2021, la législation impose aux professionnels de santé et de la maintenance technique d’intégrer l’économie circulaire dans leurs prestations. Cela concerne en particulier les réparateurs d’aides techniques comme les fauteuils roulants, scooters médicaux ou soulève-malades. Quelles pièces sont concernées ? Quelles obligations déclaratives ? Et comment rester conforme aux exigences légales tout en garantissant la sécurité du patient ? Voici les réponses.
1. L’obligation de proposer des pièces issues de l’économie circulaire. La loi oblige les réparateurs à proposer des pièces détachées issues de l’économie circulaire dès lors qu’elles sont disponibles et qu’elles ne nuisent ni à la sécurité ni à la destination du produit (Décret 2021-1683). Cela concerne notamment :
2. Une information claire et obligatoire au client. Le décret 2022-59 vient renforcer le devoir de transparence. Il impose :
3. Le rôle central de la traçabilité et de la désinfection. Pour être conforme, chaque pièce issue de l’économie circulaire doit :
4. LUERIS : l’allié conformité des réparateurs. Les laveurs-désinfecteurs de LUERIS sont conçus pour accompagner les réparateurs dans la mise en œuvre concrète des obligations légales. En automatisant ces aspects, LUERIS permet aux professionnels de se concentrer sur l’essentiel : la qualité du service rendu. L’économie circulaire dans le domaine médical n’est plus une option mais une exigence réglementaire. Grâce à des outils comme les laveurs-désinfecteurs de LUERIS, les réparateurs peuvent répondre aux obligations légales tout en assurant un haut niveau de sécurité et de transparence. Un atout pour le patient… et pour la réputation du professionnel. |
AuteurArticles rédigés par les équipes européennes de Rehawash, d'après leurs experiences chez nos clients. Archives
Avril 2025
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